La piste de narcotrafiquants évoquée par le président de Guinée-Bissau après la tentative de coup d’État du 1er février. Jeudi, Umaro Cissoco Embalo a accusé, un ex-chef de la marine nationale et deux autres hommes arrêtés en 2013 par l’agence américaine anti-drogue d’être derrière cette opération de déstabilisation avortée.
Il s’agit de l’ex-contre-amiral José Americo Bubo Na Tchuto, chef de la marine au début des années 2 000, de Tchamy Yala, ancien officier, et de Papis Djemé, arrêtés après l’échec de leur coup de force.
Il y a dix jours, le Palais du gouvernement, siège des ministères, a été attaqué par des hommes armés pendant que le président et les membres du gouvernement y tenaient un Conseil des ministres. L’attaque avait coûté la vie à 11 personnes. Rappelant les heures sombres de ce pays, marqué par des coup d’Etat son indépendance en 1974.
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