Le nouveau Premier ministre libyen Fathi Bashaga, est arrivé vendredi à Tripoli, où des centaines de ses partisans l’attendaient.
Le Parlement basé à Tobrouk, dans l’Est de la Libye, l’a nommé, risquant de briser le faible équilibre des pouvoirs dans le pays avec le gouvernement de l’Unité basé dans la région Ouest.
“Le prochain gouvernement sera pour tout le monde et inclura tout le monde. Nous tendrons la main à tout le monde, sans exception. Il n’y a pas de place pour la haine, la vengeance ou l’injustice. Nous allons tendre la main à tout le monde. Je tiens à remercier le gouvernement d’union, dirigé par Abdulhamid Dbeibah, qui a assumé les responsabilités dans une phase difficile. C’est la démocratie qui assure une transition pacifique du pouvoir.“, a déclaré Fathi Bashaga, Premier ministre libyen nouvellement élu.
L’actuel Premier ministre, Abdul Hamin Dbeibah, a déclaré qu’il ne démissionnera pas.
Outre son “remplacement”, il a survécu jeudi à une tentative d’assassinat.
Fathi Bashaga a demandé une transition pacifique du pouvoir.
L’ONU reconnaît toujours Dbeibah comme Premier ministre, mais admet que c’est aux Libyens de décider. “En fin de compte, les dirigeants libyens vont devoir se réunir pour se mettre d’accord ou se remettre d’accord sur la voie à suivre“, a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général de l’ONU.
Les élections parlementaires et présidentielles en Libye étaient prévues pour le 24 décembre, mais les conditions politiques et de sécurité n’étaient pas réunies pour qu’elles aient lieu.
Abdul Hamin Dbeibah les a reportées sine die, et le Parlement le rend responsable de cet échec.
Africanews
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