Réunis pour deux jours à Bruxelles, les dirigeants des Vingt-Sept ont notamment discuté, jeudi 23 mars, de l’Ukraine et des moyens de renforcer la compétitivité et l’autonomie stratégique de l’économie européenne. Une question sur laquelle s’opposent partisans et détracteurs du nucléaire et qui tend depuis plusieurs mois les relations entre Paris et Berlin.
Officiellement, les questions qui fâchent comme celle du nucléaire ne sont pas arrivées sur la table des Vingt-Sept. Le Conseil n’aime pas les discussions idéologiques, estime le Premier ministre belge. Or, beaucoup de pays ont des positions idéologiques sur le sujet. Le nucléaire d’aujourd’hui pose des problèmes de déchets mais pourquoi ne pas développer les technologies de l’avenir, avance Alexander De Croo.
La France, elle, avec une dizaine d’autres pays, veut que l’industrie de l’atome, qui produit une énergie décarbonée, bénéficie des mêmes aides que les renouvelables. L’Allemagne mais aussi le Luxembourg, le Danemark ou encore l’Espagne et l’Autriche sont contre. Il est faux de considérer que le nucléaire peut être traité comme les énergies renouvelables, estime-t-on dans l’entourage du chancelier.
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