En Côte d’Ivoire, 233 personnes ont été interpellées cette année dans le cadre d’une enquête sur les violences survenues lors de l’élection présidentielle de 2020.
Dans une conférence de presse, le procureur d’Abidjan a rappelé que « ceux qui de près ou de loin auront participer à ces faits » devront « répondre de leurs actes ». En 2020, les affrontements avaient provoqué la mort de 85 personnes et blessé 500 manifestants. Les violences avaient éclaté quand le président Alassane Ouattara avait annoncé sa candidature pour un troisième mandat. L’opposition avait alors appelé les citoyens à boycotter le scrutin.
Un an plus tard, plusieurs personnalités se retrouvent dans le viseur de la justice comme Henri Konan Beida, l’ancien président de côté d’ivoire, soupçonné d’opération financière subversives. Ces déclarations interviennent alors que le climat politique tente de se pacifier depuis quelques mois. Le dialogue entre les partis d’opposition et la majorité a repris le 16 décembre dernier.