Au Rwanda, certains ont adopté les moteurs électriques. En plus de supprimer les coûts de carburant, le passage à l’électriques permet également de lutter contre le changement climatique.
Jusqu’à présent, près d’une centaine de motos-taxis roule au vert grâce à l’entreprise Rwanda Electric Motors, tandis que d’autres deux roues ont été construits. Le projet est financé par le gouvernement et le programme des Nations Unies pour le développement.
“Une batterie peut couvrir jusqu’à 60 kilomètres et elle coûte 90 centimes de dollars, et si vous la comparez à un litre d’essence et qui coûte près d’un dollar elle ne couvre que 35 kilomètres”, détaille Donald Kabanda, le PDG de l’entreprise. “Donc si vous comparez économiquement, il y a un avantage pour les conducteurs”.
En juillet, les taxes à l’importation des véhicules hybrides et électriques ont été supprimées par le gouvernement afin de favoriser la transition.
Le programme souhaite réduire les émissions de dioxyde de carbone de 16 % d’ici à 2030, et de 38 % supplémentaires pour la prochaine décennie.
“Mes clients sont satisfaits de la moto électrique”, explique Evode Niyorurema, conducteur de moto-taxi. “Elles se déplacent bien par rapport aux mobylettes à essence. Le seul problème qu’ils trouvent est que la distance qu’ils parcourent est relativement faible, à cause, de la non-disponibilité de l’électricité.”
D’ici à 2030, le gouvernement a annoncé vouloir convertir 30 % des motos, 20 % des bus et 25 % des minibus à l’énergie propre.
“Jusqu’à présent, nous avons réaménagé 80 véhicules et nous avons de nouvelles motos uniquement électriques, environ 200, qui sont déjà en service”, reprend le PDG.
Afin d’étendre le nombre de véhicules électriques, Rwanda Electric Motors doit maintenant multiplier les stations de recharges. Ce qui permettra aux véhicules de parcourir de plus longues distances.