À trois mois du renouvellement du mandat de la Monusco, l’ONU s’inquiète de la situation humanitaire qui se dégrade, selon elle, en République démocratique du Congo (RDC). Un Congolais sur trois dépend de l’aide, mais celle-ci ne peut toujours être distribuée comme il le faut à cause de la situation sécuritaire.
L’insécurité alimentaire des Congolais a été au centre des discussions hier au Conseil de sécurité à l’ONU. Les quinze membres se réunissaient pour évaluer la situation en RDC et les éventuels besoins d’adaptation de la force de maintien de la paix.
Insécurité alimentaire
Mais, en premier lieu, Bintou Keita, la nouvelle représentante de l’ONU en République démocratique du Congo, s’est inquiétée de la précarité de la situation humanitaire : 29% de la population souffre d’insécurité alimentaire. La situation est encore plus compliquée à l’est du pays, en Ituri notamment. Les attaques contre les écoles et les hôpitaux, le grand nombre de déplacés ont fait augmenter les besoins, mais les contraintes d’accès et les risques d’insécurité continuent à entraver les opérations de distributions d’aide.
Augmenter les contributions
Bintou Keita a appelé les États membres à augmenter leurs contributions au plan de réponse humanitaire. L’association Voix de femmes congolaises a, elle, demandé un renforcement de la brigade d’intervention de la Monusco à l’est. Le comité de sanctions chargé de la RDC ira, lui, observer la bonne application des sanctions sur place début novembre.
rfi