Des rappeurs ambiancent la foule sous un soleil brûlant. Puis Kamala Harris prend la parole, répète son programme pour aider les classes moyennes et réussir à réconcilier le pays. Michael Thuerk, 70 ans, est confiant d’une victoire, ici en Géorgie, mais s’inquiète des conséquences, au micro d’Edward Maille, correspondant de RFI à Atlanta : « J’ai peur que si les républicains perdent, ils contesteront les élections et peut-être inciter certains fans, leurs électeurs à avoir recours à la violence. »
Serge Doh, Ivoirien et Américain, reste optimiste d’une victoire et c’est tant mieux, explique-t-il : « On aimerait bien qu’elle gagne quand on voit ce qu’il se passe en face, avec tout ce que dit Donald Trump qui fait peur, qui polarise le système politique américain et le monde entier. »
Il est venu avec sa fille Soraya, 11 ans, qui est plus inquiète d’une victoire de Donald Trump : « Il va détruire le pays. À tel point que je ne vais peut-être pas pouvoir continuer de vivre ici. Ça fait assez peur car j’aime les États-Unis, c’est chez moi. »
Sur scène, Kamala Harris a insisté sur l’importance d’aller voter. Le 1er novembre, la moitié des électeurs de Géorgie avaient déjà déposé leur bulletin par vote anticipé. « Plus de 3,4 millions d’habitants en Géorgie – soit près de la moitié des votants – ont déjà voté », indiquait en début de semaine le journaliste américain Greg Bluestein sur son compte X.