Alors des électeurs votaient encore jeudi dans certains bureaux, notamment dans la capitale, après des retards importants constatés la veille, l’opposition zimbabwéenne a réuni les médias à Harare, pour un point sur le double scrutin présidentiel et législatif.
La Coalition des citoyens pour le changement aurait le vent en poupe, selon les explications de son porte-parole. Pour le principal parti d’opposition, cette donne serait le résultat de la volonté de changement exprimée par des Zimbabwéens.
“Jusqu’à présent, les informations dont nous disposons indiquent que nous sommes en tête de l’élection présidentielle, confortablement installés, et que nous obtenons de bons résultats aux élections législatives. Nous nous attendons à ce que cette tendance se poursuive, car le peuple zimbabwéen a décidé qu’il voulait du changement”, a déclaré Promise Mukwanazi, porte-parole de la Coalition des citoyens pour le changement.
Malgré cette assurance, l ’opposition zimbabwéenne dénonce un processus électoral “fondamentalement défectueux” et “incapable de produire un résultat électoral libre et équitable. Tout en appelant à la vigilance.
“En ce qui concerne les résultats des élections, je pense que ce que nous pouvons dire pour l’instant, c’est que nous surveillons la situation. Nous avons beaucoup appris du passé et nous réagirons en conséquence au moment opportun. Mais ce que nous voulons assurer au peuple zimbabwéen, c’est que nous n’allons pas laisser la ZANU PF s’en tirer à nouveau par le vol”, a déclaré Promise Mukwanazi.
Le président sortant, Emmerson Mnangagwa, 80 ans, brigue un second mandat. Il a pour principal adverse, Nelson Chamisa, avocat et pasteur de 45 ans.
Le climat politique reste tendu dans le pays, alors que les résultats du double scrutin doivent être publiés le 1er septembre.
africanews
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