Les forces du groupe paramilitaire Wagner ont commencé à quitter leurs positions en Russie sur ordre de leur chef Evguéni Prigojine, qui a fait volte-face après avoir frontalement défié l’autorité du président russe Vladimir Poutine.
Après une journée de rébellion armée spectaculaire, M. Prigojine doit partir pour le Bélarus et les poursuites contre lui seront abandonnées, a annoncé le Kremlin. On ignore dimanche où se trouve le tempétueux patron de Wagner, qui avait promis la veille “de libérer le peuple russe” en lançant ses troupes vers Moscou, mais a finalement fait machine arrière afin d’éviter de faire couler le “sang russe”.
“Il y était de l’intérêt supérieur d’éviter un bain de sang”, a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov dans la soirée, saluant “une résolution sans nouvelles pertes” de la crise, qui a vu le président bélarusse Alexandre Loukachenko jouer le médiateur.
– Monopole de la violence –
Pour un conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak, “Prigojine a humilié Poutine/l’Etat et a montré qu’il n’y a plus de monopole de la violence”.
Cette crise aussi extraordinaire que de courte durée ne sera pas sans conséquences pour Wagner et pour son chef, prédisent les analystes.
“Il faut qu’il y en ait. Sinon le messag
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