Droits des enfants dans les conflits: la Russie ajoutée à la «liste de la honte» de l’ONU

Par AFRIKINFOMEDIAS Le 23 Juin 2023

Mandatory Credit: Photo by Lev Radin/Pacific Press/Shutterstock (13884085v) Dozens protested in front of UN Headquarters in Ralph Bunche Park demanding the return of Ukrainian children from Russia. Thousands of children, an unknown exact number, from Ukraine were moved to Russia during war Russia wages against Ukraine which is a war crime according to international law. Dozens protested in front of UN Headquarters demanding return of Ukrainian children, New York, United States - 22 Apr 2023/shutterstock_editorial_Dozens_protested_in_front_of_U_13884085v//2304231833

Chaque année, le secrétaire général des Nations unies dresse une liste en annexe de son rapport sur les violations des droits des enfants dans une vingtaine de zones de conflits dans le monde. Il y consigne les gouvernements, entités et autres groupes armés qui tuent, violentent, mutilent, recrutent ou enlèvent les enfants… et les tient pour responsables des violations des droits des enfants.

Moscou a été épinglée par Antonio Guterres sur sa « liste de la honte » – comme elle a été surnommée cette année – en raison du grand nombre d’enfants victimes dans les conflits.

Enfants tués et mutilés

Au total, 477 enfants ont été tués après l’invasion de l’Ukraine par la fédération de Russie. Les décès de 136 d’entre eux au moins ont été directement imputés aux soldats russes et à ses groupes armés affiliés. Sans le nommer, le secrétaire général désigne le groupe paramilitaire Wagner.

Près de 909 enfants ont aussi été mutilés – 518 cas au moins étant attribués à l’armée de Vladimir Poutine. L’ONU a également listé 461 attaques contre des écoles, 290 contre des hôpitaux. Des violations flagrantes du droit humanitaire international dont les deux tiers seraient l’œuvre de Moscou.

Avertissement aux Ukrainiens

Le rapport adresse enfin un avertissement aux forces armées ukrainiennes reconnues responsables de 80 décès et 175 mutilations lors d’attaques d’écoles et d’hôpitaux. Elles restent dans le viseur des Nations unies pour l’an prochain.

rfi