Fin du calvaire pour la soixantaine de femmes enlevées par des terroristes présumés la semaine dernière jeudi 12 et vendredi 13 janvier à Arbinda dans le nord du Burkina Faso. Elles ont été retrouvées ce vendredi à bord d’un bus dans la région du centre nord. Elles sont arrivées vendredi soir 20 janvier dans la capitale où elles ont été accueillies par les autorités. La Radio-Télévision du Burkina a diffusé des images de ces femmes, libérées et ramenées à Ouagadougou, évoquant une « opération » des forces armées.
Les femmes enlevées à Arbinda ont été retrouvées au cours d’une opération de contrôle routier. Le bus qui les transportait a été arrêt à un poste de contrôle des forces de sécurité intérieures dans la commune de Tougouri, à environ 70 km de Kaya dans la région du Centre-Nord.
« C’est pendant qu’ils vérifiaient les identités des passagers d’un bus que les gendarmes ont été attirés par le nombre de femmes et ils se sont aperçus que c’étaient les disparues d’Arbinda », expliquent plusieurs sources que RFI a pu joindre.
Les passagers du bus ont été transférées à Kaya, d’où un appareil des forces armées les héliportées à Ouagadougou. Au total soixante-six femmes âgées de 00 à 55 ans, dont 4 nourrissons. Les ex-otages ont été accueillies par les membres du gouvernement et la hiérarchie militaire à la leur arrivée dans la capitale.
Selon nos sources, les enquêtes se poursuivent sur place à Kaya, avec des interrogatoires pour savoir leur lieu de départ et quel était leur destination finale. Aucune information pour l’heure sur le conducteur du bus, ni sur le bus lui-même. Ces femmes avaient disparu d’Arbinda alors qu’elles s’étaient rendues en brousse pour cueillir des feuilles et des fruits sauvages pour se nourrir.
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