Du 10 février au 6 mars, les combats dans la région frontalière et pétrolière d’Abyei que se disputent le Soudan et le Soudan du Sud ont fait 36 morts, plusieurs blessés et contraint au moins 50 000 personnes à abandonner leurs domiciles.
C’est le Bureau de coordination des affaires humanitaires des nations unies qui a dressé ce bilan mercredi.
Au centre de ces violences, des différends territoriaux persistants et des conflits intercommunautaires entre autres. Ils opposent la communauté Ngok Dinka et les éleveurs Misseriya qui traversent la région à la recherche de pâturages.
Face à l’ampleur des combats, les organismes humanitaires ont suspendu leurs opérations.
Les ambassades américaines à Juba, la capitale sud-soudanaise et à Khartoum, ont fait part de leur “grande préoccupation” devant l’escalade de la violence dans la région.
Depuis l’indépendance du Soudan du Sud en 2011, la localité d’Abyei a été placée sous protection des nations Unies. La Force intérimaire des Nations unies (Fisnua) qui y est déployée a également appelé à la fin des violences.
la situation demeurait tendue et que les habitants vivent toujours dans la peur.
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