Trois ans, c’est la durée de la transition au Burkina Faso. Elle a été décidée lundi lors du forum national réunissant partis politiques, syndicats et autres groupes à Ouagadougou, la capitale. La charte y relative a été signée mardi par Paul-Henri Sandaogo Damiba, président de la transition.
“Nous avons proposé et préconisé effectivement d’aller jusqu’à 5 ans, mais il y a eu plusieurs propositions dans la salle et c’est ce qui a été retenu, c’était la voix de l’ensemble et on a convenu donc trois années. “, explique Roland Bayala, porte-parole de la Coalition des patriotes africains du Burkina Faso.
Trente-six mois avant le retour à l’ordre constitutionnel dans le pays, telle est la proposition faite par les militaires. Loin des 30 mois voulus par une commission technique.
“L’essentiel c’est d’abord l’intérêt supérieur de la Nation parce qu’il y a des Burkinabés qui sont à l’extérieur et qui sont un peu partout, qui cherchent à retourner chez eux, qui cherchent de quoi manger, qui cherchent à retrouver la paix, donc moi je suis ravi, j’accompagne cette initiative.”, a déclaré Salam Sawadogo, membre de la société civile.
La charte de la transition est formelle, le président de la transition ainsi que les 25 membres de son gouvernement ne seront pas en lice pour les élections à venir.
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