En Mauritanie, la désertification touche près de 87 % du territoire. Ici des maisons disparaissent sous les dunes. Il faut lutter contre ce désert dont les sables progressent inexorablement vers le sud. Dans cette optique, le pays tente de planter des arbres dans le cadre de la Grande Muraille verte lancée en 2007.
Problème, les pluies manquent à l’appel dans ce pays.
” Depuis 2018, la pluie est devenue très rare, et depuis, les gens utilisent des pompes dans les palmeraies. C’est grâce à cette méthode que nous avons pu les protéger. Les gens ont besoin d’être aidés avec des pompes en période de sécheresse. Avec l’aide de ces pompes solaires, nous avons pu mettre de l’eau à la disposition de tous et répondre aux besoins en eau. “, a déclaré Salem, habitant de Chinguetti.
Les communautés multiplient des initiatives pour tenter de construire des murs d’arbres.” Ce que nous faisons ici est un moyen de protéger les palmeraies des effets du vent. Nous entourons le palmier d’un petit trou, puis nous le remplissons d’eau, tout en essayant de le protéger avec des couvertures. C’est avec cette méthode que je peux faire vivre les palmiers.”, explique Salem.
Reboisement, fixation des dunes, amélioration des terres agropastorales, dans au moins six régions, le gouvernement mauritanien multiplie des initiatives. La grande muraille n’a été réalisée qu’à hauteur de 4 % reste à mobiliser 43 milliards de dollars pour boucler l’ensemble du projet.
“Le programme du grand vert, ce qu’il faut comprendre, c’est que c’est un programme de développement rural intégré qui combine à la fois les objectifs de préservation de l’environnement, et les objectifs de mise en place de pôles de développement rural, de manière à pouvoir améliorer les conditions de vie des populations rurales et surtout des populations les plus vulnérables.”, a déclaré Marieme Bekaye, ministre de l’Environnement et du Développement durable de Mauritanie.
L’objectif du projet de la Grande Muraille d’ici à 2030 est de restaurer environ 100 millions d’hectares de terres dégradées. Il est mis en œuvre dans 20 pays.