C’est une rumeur qui court depuis des mois au Cameroun. Le gouvernement vient une nouvelle fois de la remettre d’actualité en accusant l’ONG Médecins Sans Frontières de complicité avec les groupes séparatistes anglophones.
Selon les autorités, une ambulance de l’organisation aurait pris en charge un leader séparatiste blessé, sans les avertir, alors que c’est le protocole en vigueur dans la région du sud-ouest.
Le ministère de la Défense va même plus loin et affirme dans un communiqué que l’homme en question possédait une fausse fiche d’évacuation montée en complicité avec MSF.
Une preuve supplémentaire, selon le gouvernement, des liens étroits que MSF entretiendrait avec les séparatistes.
Médecins Sans Frontières affirme de son côté avoir informé les autorités militaires, mais depuis plusieurs ses relations avec le gouvernement camerounais sont tendues.
Depuis fin 2020, le Cameroun a suspendu les activités de Médecins Sans Frontières dans la région du nord-ouest, en proie à un conflit entre l’armée et des forces séparatistes. Après plusieurs mois de négociations avec les autorités, l’ONG a finalement décidé de retirer ses équipes de la région.
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