Le 2 novembre marque la Journée internationale de lutte contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes.
A cette occasion, l’ONG Journaliste en danger (JED) publie son rapport intitulé « Mauvais temps pour la presse en RDC » qui révèle qu’au moins 110 cas d’attaques diverses contre les journalistes et les médias ont été enregistrés en 2021.
L’organisation lance un appel à Kinshasa pour que les agresseurs soient identifiés et déférés devant la justice.
_”Ce que nous voulons, c’est devoir le gouvernement mettre fin à l’impunité de ceux qui sont prédateurs de la liberté de la presse connue, parce que derrière une atteinte de la liberté de la presse il y a prédateur et dans notre rapport nous démontre tel avait été victime de tel cas dû à telle personne et dans telle circonstances, nous ne vendons rien”, _a déclaréTuver Hundi – Responsable du JED au Nord-Kivu.
Partenaire de Reporters sans frontières, JED conclue que 51 % de ces atteintes à la liberté de la presse nuisent à la sécurité physique des journalistes. Il s’agit parfois de menaces qui précèdent des agressions physiques ou des assassinats.
Certains journalistes sont contraints à vivre dans la clandestinité, loin de leurs maisons et de leurs familles pour échapper à la mort, suite à des menaces des miliciens ou des militants politiques.
_”Si nous sommes inquiétés nous journalistes nous ne serons pas donné la vraie information à la population aujourd’hui il y a des sujets qu’on ne peut pas traiter, il y a des terrains qui semblent être glissants tout simplement parce qu’on est dans un État de siège, on vous dit qu’il y a des restrictions il faut pas parler des questions des militaires “, _a ajouté le journalisteJonathan Kombi.
Sur ces 110 cas d’atteintes diverses à la liberté de la presse répertoriés sur l’ensemble du territoire national congolais, 48 cas ont été recensés à l’Est du pays dont 25 cas dans les deux provinces sous état de siège, à savoir le Nord-Kivu et l’Ituri.